Modéliser l’impact carbone d’un acte européen sur les achats publics
Carbone 4, Anaïs Voy-Gillis et IN France ont mesuré les effets d’un « Buy European and Sustainable Act » sur l’emploi, le climat et l’économie européenne. Cette simulation éclaire le rôle stratégique des achats publics dans la transition bas carbone.
À propos du projet BESA
Le rapport étudie l’impact potentiel d’une directive européenne imposant des critères de durabilité et de relocalisation dans la commande publique. Il s’appuie sur les bases FIGARO et EXIOBASE, couvrant 30 % de l’empreinte carbone des achats publics européens.
Le défi
Bien que représentant 10 % de l’empreinte carbone de l’UE, les achats publics restent majoritairement fondés sur le prix. L’enjeu était de démontrer, chiffres à l’appui, comment une réforme ambitieuse pourrait accélérer la transition écologique et industrielle de l’UE.
La solution
IN France a modélisé, secteur par secteur, l’impact d’un double critère : contenu européen minimum et seuil maximal d’émissions. L’analyse révèle les effets combinés sur l’emploi vert, le tissu industriel européen et la trajectoire climatique de l’Union.
Les résultats
– 34 MtCO₂e de réduction annuelle de l’empreinte carbone
– 6 Md€ de chiffre d’affaires supplémentaire pour les entreprises européennes
– 86 Md€ d’achats publics réorientés vers des activités bas carbone
– 384 000 emplois verts créés dont 30 000 relocalisés
« La commande publique est un levier majeur pour orienter l’économie vers la neutralité carbone. Cette étude en démontre la puissance. »
— Hughes-Marie Aulanier, Associé, Carbone 4